Claude Covassi l'homme qui en savait trop

Wednesday, January 03, 2007


TOUTES LES INFOS SUR Claude Covassi( maintenant nommé Claude Adil Covassi, l’espion du Centre islamique de Genève .






une info du lundi 6 novembre 2006 ( si vous allez plus bas vous trouverez des infos plus récentes et trés bientôt des exlusivités sur Claude Adil Covassi). (il y a une des rares entreview allez sur http://koumelo.blogspace.fr/)



En février dernier, Claude Covassi, 36 ans, révélait qu’il travaillait depuis deux ans pour les services secrets suisses. Sa mission ne consistait pas seulement à infiltrer le Centre islamique de Genève (CIG), dirigé par Hani Ramadan

, le frère aîné de Tariq Ramadan. L’opération baptisée « Memphis » avait aussi pour mandat d’inventer un lien entre certains jeunes salafistes partis se battre en Irak, via la Syrie, et le CIG. C’est du moins ce qu’affirmait (et affirme toujours) l’ancien espion.
Pour approcher Hani Ramadan, Claude Covassi s’est converti à l’islam. Cette conversion est-elle devenue sincère depuis ? Ce Genevois au passé trouble ne cesse de l’assurer. Craignant pour sa vie, Claude Covassi a pris la fuite. D’abord en Espagne, puis en Egypte, où nous l’avions rencontré très longuement en avril.
A de multiples reprises, l’ancien espion a demandé à être entendu en Suisse par la Commission parlementaire chargée de contrôler les activités du renseignement suisse. Après s’être fait longtemps tirer l’oreille, cette Commission a accepté de le recevoir. A deux reprises, un rendez-vous avait été fixé, mais Claude Covassi ne s’est pas présenté. Depuis l’ancien espion a perdu beaucoup de sa crédibilité. D’autant qu’il n’a toujours pas communiqué les preuves pouvant démontrer que le Service d’analyse et de prévention (SAP), les services secrets intérieurs, ait tenté de compromettre Hani Ramadan.

Plus grave, une note écrite par Claude Covassi, destinée aux services secrets, met gravement en cause Hani Ramadan, l’accusant en particulier d’avoir eu un contact avec Ayman Al-Zawahiri, le numéro deux d’Al-Qaïda. Cette note a notamment été publiée par un site d’extrême droite en octobre. Claude Covassi est revenu en Suisse le 30 octobre, fraîchement accueilli par la presse. « De retour d’Egypte, Claude Covassi brouille toujours les cartes », titre le quotidien « Le Temps » de Genève.
L’ancien espion a accepté de répondre aux questions sans complaisance posées par « Oumma.com ».


Pendant des mois, vous avez supplié la Commission de gestion, chargée au Parlement suisse de surveiller les services secrets, de vous entendre. Cette Commission vous fixe deux rendez-vous que vous n’honorez pas. Avez-vous une explication sérieuse ?


La première fois, la Commission n’a prévenu qu’à 19 H 10 par fax mon avocat à Genève, Razi Abderrahim, de l’heure et de la date de mon rendez-vous. Le temps que j’achète un billet au Caire, il était trop tard. La fois suivante, Hani Ramadan avait promis de payer mon billet de retour. Au dernier moment, il ne l’a pas fait. A ce moment-là, je n’avais pas les moyens de prendre l’avion. L’ambassade de Suisse en Egypte n’a jamais voulu m’aider.


Maintenant que vous êtes en Suisse, allez-vous enfin rencontrer cette Commission ?


Oui, des contacts ont été pris. Je devrais la rencontrer avant la fin novembre.

Les autorités suisses ont toujours démenti vos accusations, notamment Christoph Blocher, le ministre de Justice et Police. De votre côté, vous n’avez jamais apporté la moindre preuve. Vous dites détenir plus de 5 heures d’enregistrements compromettants pour le SAP. Pourquoi vous ne nous les faites pas écouter ?


Il est illégal d’enregistrer une personne à son insu, et d’enregistrer un espion, c’est doublement illégal. Je ne suis pas un traître, un irresponsable, un cow-boy. Je jure que ces enregistrements existent. Je les donnerai à la Commission ou à un juge d’instruction.

Pourquoi un juge d’instruction ?

Je souhaite que cette affaire devienne pénale. Il faudrait pour cela qu’Hani Ramadan dépose une plainte, ce qu’il n’a pas encore fait. En effet, je doute malgré tout que la Commission veuille faire toute la lumière sur cette affaire. Pour preuve, elle n’a pas entendu mes officiers traitants au sein des services secrets. Un juge d’instruction, lui, pourra convoquer tout le monde.

Comment le Service d’analyse et de prévention (SAP) voulait-il piéger Hani Ramadan ?


Les services secrets libanais avaient informé le SAP que de jeunes musulmans vivant à Genève s’apprêtaient à se rendre en Irak via la Syrie. J’avais pour mission d’infiltrer ce groupe et de les accompagner. C’était en janvier 2005. A mon retour, le SAP n’avait qu’une obsession : impliquer Hani Ramadan, c’est-à-dire fabriquer des fausses preuves contre le CIG, prouvant que celui-ci recrutait des combattants contre les Américains. Or, non seulement Hani Ramadan n’y était pour rien, mais s’il avait été au courant, il aurait tout fait pour dissuader ces jeunes de partir en Irak. L’autre manœuvre consistait à faire croire que le Centre islamique récoltait de l’argent pour les combattants tchétchènes.

Pourquoi mettez-vous en cause maintenant Hani Ramadan en l’accusant d’avoir eu des contacts avec Ayman Al-Zawahiri ?

Cette note a été écrite après mon premier voyage en Egypte, entre juin et septembre 2005. Je travaillais pour les services suisses et je leur faisais un compte-rendu précis de mes contacts. Un médecin égyptien, Mohamed El-Modhar, m’a déclaré qu’Hani Ramadan et Ayman Al-Zawahiri s’étaient rencontrés à Genève en mars 1991. Je relate simplement son propos, je ne dis pas que c’est vrai.

Il n’empêche, cette note a été citée en octobre par le « Blick » en Suisse, par « The terror finance blog », et en France, par un site d’extrême droite. Si vous vouliez discréditer Hani Ramadan, vous ne vous seriez pas pris autrement.

Ce sont les services secrets suisses qui ont sorti cette note pour me discréditer. Je n’y suis pour rien. Cette note a été trafiquée, mélangeant le vrai du faux.

Depuis des années, les pseudos spécialistes du terrorisme évoquent cette rencontre entre Ayman Al-Zawahiri et les Frères Ramadan sans jamais en apporter la preuve. Pourquoi cet acharnement ? En 1991, Al-Zawahiri n’était pas recherché pour terrorisme.


Al-Zawahiri a effectivement résidé en Suisse en 1991. Il s’est également rendu aux Etats-Unis cette année-là, preuve que la CIA ne le considérait pas comme un terroriste. Cette rencontre entre lui et les Ramadan à l’hôtel Penta, près de l’aéroport de Genève, est effectivement une histoire bidon montée de toutes pièces par les services.


Certains vous soupçonnent d’avoir été acheté par les services.

C’est ridicule. Je n’ai plus un sou. En partant brusquement de Genève, j’ai perdu mon appartement et toutes mes affaires. Mais je ne regrette rien, l’islam m’a tout apporté.


Beaucoup doutent de votre conversion, surtout depuis la publication dans la presse de votre photo en maillot de bain.

Dès le début de cette affaire, je n’ai rien caché de mon passé. Je risque une condamnation à 8 mois de prison pour trafic d’anabolisants à Genève, l’affaire est en appel. Depuis ma fuite, je ne cesse d’improviser. Ce n’est pas facile de survivre en Egypte sans un sou. Quand certains ont commencé à m’accuser d’être un islamiste, d’être un Frère musulman, j’ai réagi en envoyant cette photo en maillot de bain, en train de bronzer au soleil, avec pour légende : « Ai-je l’air d’un islamiste ? ».

Je reconnais que ce n’était pas forcément très malin. Mais tous les musulmans qui m’ont côtoyé au Caire ou à Alexandrie peuvent attester de la sincérité de ma foi.

*De son côté, Hani Ramadan nous a déclaré qu’il « était nécessaire d’éclaircir cette affaire et de comprendre ce qui s’est réellement passé ». Après consultation de son avocat, le directeur du centre islamique de Genève prendra position d’ici une quinzaine de jours. Il ne souhaite toutefois pas préciser s’il compte ou non déposer une plainte.

Genève, le 2 novembre 2006 Concerne : Claude COVASSI / Son retour en Suisse

Madame, Monsieur,Suite à l’article paru dans le Blick du 2 novembre 2006, ainsi qu’aux nombreux appels téléphoniques – parfaitement légitimes – qui sont parvenus à l’Etude du Conseil soussigné le même jour, Monsieur Claude COVASSI entend s’exprimer de la manière suivante:Tout d’abord, il confirme son retour effectif en Suisse ainsi que son arrestation à l’aéroport de Zurich Kloten, puis son audition, quelques heures plus tard, par la police judiciaire à Genève, Monsieur Claude COVASSI ayant été relâché après interrogatoire (la police n’ayant rien à lui reprocher), aux alentours de 22h15.Très marqué par ce retour mouvementé dans son pays d’origine et par l’arrestation, puis la détention dont il a fait l’objet – lors de son séjour en Egypte – de la part des services de sécurité de ce pays, Monsieur Claude COVASSI – également tenu par un devoir de réserve – ne souhaite pas s’exprimer plus avant pour l’instant.Il informe la presse qu’il reprendra toutefois très rapidement contact avec elle afin de fournir, cas échéant, toutes explications utiles sur cette affaire.Veuillez agréer, Madame, Monsieur, l’expression de ma parfaite considération.

Razi ABDERRAHIM, avocat de Mr Covassi

Covassi dénonce: des méthodes illégales afin de compremettre l'image d'un imam ( en la personne de Hani Ramadan) et donc des musulmans afin de les faire passer pour des terroristes ...

voici un document "secret" le nom de code de Claude Covassi est Babylone et son interlocuteur du service secret suisse et michel ...

des coopérations avec des services secrets des États de torture (la Syrie, le Liban, l'Algérie, le Maroc et la Tunisie) et sur des activités d'audition illégales,Le service secret transmet des informations sur des personnes à des États arabes. On prend consciemment que des hommes pourraient par conséquent être arrêtés et torturés.

les méthode du procureur Roschacher pour briser la banque Al-Taqwa avec plus de à trois ans d'une procédure continuelle et qui n'a pas fourni de preuves pour le soutien d'activités terroristes.

Sur les aides d'évasion ( notament de d'un certain agent Robert Seldon Lady de la CIA qui a kidnaper Abou Omar en Italie il disparaît donc mystérieusement en plein jour alors qu’il se rend dans une mosquée de la ville.L’imam aurait ensuite été transféré en Allemagne puis en vol secret en direction de l’Egypte, où il aurait ensuite été emprisonné et torturé.)la suite vous la connaissait elle est invisble enfin presque...

INFO DE LA TRIBUNE DE GENEVE 20 FEVRIER 2007.

(EXCLU: info de blogger à blogger Covassi est né le 18 septembre 1970 à Genève bientôt de trés grandes exlusivités...)

Le Genevois Claude Covassi, 37 ans, va être entendu demain par la justice fédérale «à titre de renseignement» à la suite de la plainte pénale déposée par Hani Ramadan.Auditionnée deux fois en décembre 2006, il s'est mis au vert dans un endroit retiré de la campagne genevoise. Sa vie est-elle devenue plus calme? Pas du tout. Lui, vit dans l'attente des résultats de son passage devant la délégation des Commissions de gestion des Chambres fédérales, l'organe parlementaire chargé de contrôler les services de renseignement et la protection de l'Etat. En dénonçant les dysfonctionnements au sein du Service d'analyse et de prévention (SAP), Claude Covassi jette le trouble.Devant les parlementaires fédéraux, le Genevois a raconté «l'obsession» de son officier traitant, un certain S., à piéger Hani Ramadan, le directeur du Centre islamique de Genève. «S. m'a affirmé que Hani Ramadan avait du sang sur les mains. Il était question d'introduire des documents dans son bureau: le manuel du combattant d'Al- Qaida devait se retrouver dans son PC», ajoute Claude Covassi. Selon lui, sa mission devait le conduire à établir un lien entre le directeur du Centre islamique et les réseaux salafistes impliqués dans les actes de terroristes.A l'appui de ses déclarations, l'ex-agent du SAP produit des enregistrements sonores réalisés à l'aide d'un micro miniature dissimulé dans un stylo. Il produit aussi des échanges de correspondance par mail qui témoignent d'une singulière imprudence de la part de son officier traitant.Grandes précisions. Là où l'affaire embarrasse, c'est que Claude Covassi se montre extrêmement précis sur ses activités, produisant des comptes rendus complets de ses missions d'infiltration en Suisse, en Syrie et en Egypte. Dernièrement, S. a affirmé dans les colonnes du SonntagsZeitung, que Covassi avait travaillé pour le Mossad et les Frères musulmans. Ce qui fait bondir l'intéressé. «Je n'ai jamais entendu quelque chose d'aussi stupide. Jamais je n'ai collaboré avec un service étranger.»Vivant aujourd'hui de l'aide sociale, la taupe continue de focaliser l'attention des services secrets. Le Genevois est certain d'avoir été pris en filature. Devant la délégation, Claude Covassi a reconnu «ne pas avoir communiqué de la façon la plus intelligente possible» en orchestrant sa médiatisation. Mais sortir de l'anonymat lui a permis de garantir sa sécurité.

Des vols de mallettes… aux agents de la CIA
Mais il y a plus troublant que les filatures dont Claude Covassi prétend avoir été victime. Le 18 décembre 2006, quelques jours après la première audition de l'ancien agent infiltré, le conseiller national Ueli Leuenberger s'est fait voler sa mallette sur le quai de la gare, à Genève. A l'intérieur, son ordinateur portable, une pile de courriers à son nom et… les documents que lui avait remis Claude Covassi.Rencontre avec Dick MartyL'écologiste qui a été le premier à prendre cette affaire au sérieux ne veut pas céder à la psychose. «Il peut s'agir d'un simple voleur, comme cela se passe malheureusement quotidiennement.» Tout de même. «C'est vrai qu'il y a de quoi se poser des questions», consent Ueli Leuenberger. Le vol intervient six jours après que le parlementaire a organisé la rencontre secrète entre Claude Covassi et Dick Marty.Le parlementaire suisse a dirigé la commission d'enquête du Conseil de l'Europe sur l'affaire des enlèvements et des prisons secrètes de la CIA. Dick Marty a notamment dénoncé l'intervention des agents américains dans le kidnapping de l'ex-imam égyptien Abou Omar à Milan en février 2003. Lors de son rendez-vous secret avec le parlementaire tessinois, Claude Covassi a justement évoqué le dossier Abou Omar… L'ancien agent affirme que les services secrets suisses ont pris en filature courant janvier 2006 un agent de la CIA impliqué dans l'enlèvement.Bien que faisant l'objet d'un mandat d'arrêt international, celui-ci a pu quitter le territoire helvétique. Dans le mémo qu'il a remis à Dick Marty, Claude Covassi fournit des détails sur les contacts qu'il a eus en Egypte avec un agent de la CIA qui lui a donné des précisions sur les enlèvements en Europe. Les noms de ses contacts, les lieux de rendez-vous, tout a été méticuleusement consigné. Il s'agit d'informations extrêmement sensibles.Curieusement, un autre parlementaire, qui suit également de très près le dossier, le conseiller national zurichois Daniel Vischer, président de la Commission de droit s'est lui aussi fait voler sa mallette,Curieusement, un autre parlementaire, qui suit également de très près le dossier, le conseiller national zurichois Daniel Vischer, président de la Commission de droit s'est lui aussi fait voler sa mallette.

il y a également un article trés détaillé sur ce blog: http://photosmiracles.blogspot.com/2007_01_01_photosmiracles_archive.html

Va-t'on me voler mon blog ???